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MON PARCOURS

Ma voie

J'ai définitivement su que ma vocation serait d'enseigner vers l'âge de 10/12 ans, et mon attrait pour les langues, l'Anglais en première place, s'est très vite s'est confirmé. 

Après des études pour devenir Professeur d'Anglais (Licence et préparation CAPES), j’ai commencé à enseigner l'Anglais dans l’Éducation Nationale en primaire et en secondaire, ainsi que toutes les matières pour divers organismes de cours à domicile. Par la suite, j'ai accompagné sur de la remise à niveau et des techniques de recherche d'emploi des jeunes et des adultes en centres de formation dans le cadre d'un parcours soit de réinsertion, soit d'apprentissage ou professionnalisation.

Parallèlement, j’ai souvent travaillé pour des entreprises privées et des collectivités locales dans divers domaines.

Sur un plan personnel, depuis 2010, je pratique le théâtre d'improvisation, dont j'ai découvert toutes les vertus thérapeutiques et sociales, notamment pour gagner en confiance, écoute, lâcher prise, aisance relationnelle et sur bien d'autres aspects.

Également, je m’adonne et me forme à de nombreuses activités de développement personnel.  

Ma propre différence

Pourquoi j'ai créé Dyscours ?

Au fil de ma carrière, j'ai rencontré de plus en plus d'enfants et adolescents souffrant de troubles de l’apprentissage et des apprenants de tous âges en situation ou avec un sentiment d'échec, parfois même déscolarisés ou n'ayant pas trouvé leur voie professionnelle.

Je suis aujourd'hui persuadée que ce n'était pas un hasard : ce chemin était à la fois un miroir tendu pour moi et je ne pouvais que les comprendre.

Pourquoi donc ? Je vais vous raconter un peu de moi avec le plus de pudeur possible.Cela me semble nécessaire pour expliquer ma démarche, ma sincérité, et aussi pour montrer à mes jeunes élèves notamment que c'est essentiel de parler de ses émotions ou difficultés, qu'ils ne sont pas les seuls à se sentir différents, que ce n'est pas une fatalité, et que leur différence est ou deviendra un atout s'ils apprennent à en tirer le meilleur.

D'une part, je suis une hypersensible, et moi aussi j'apprends à vivre avec ce magnifique cadeau de vie, qui est en général ressenti comme un fardeau.

Je suis très curieuse, aimant apprendre, et je possède une pensée en arborescence, avec l'impression que mon cerveau est en perpétuelle action, qu'il n'est JAMAIS possible de ''débrancher", même en dormant (comme peuvent l'avoir les personnes à haut potentiel, bien que je ne sois pas sûre de l'être). Bien qu'ayant ressenti et plus ou moins compris ce fonctionnement très vite, ayant travaillé dessus, j'ai seulement nommé ces deux caractéristiques il n'ya pas si longtemps (que ça fait du bien !) et découvert que c'était donc connu des spécialistes, que je n'étais pas la seule dans ce cas, alors que j'avais le sentiment que l'on m'a toujours considérée comme "TROP" (sensible, anxieuse, bavarde, caractérielle, mentale, ...), devant "apprendre à gérer" émotions et pensées. Mais pourquoi ne me l'a t-on pas dit avant ???

D'autre part, j'ai reçu une éducation à certains égards différente des autres car j'ai été en partie élevée par mes grands-parents (avec tout le positif de la différence générationnelle, mais aussi sa complexité et le décalage) et entourée de nature.

Donc déjà toute petite, je me sentais, sans savoir pourquoi à l'époque, très en dissonance par rapports aux autres, avec le sentiment d'être incomprise, d'avoir une autre vision du monde et une maturité particulière, et bien sûr de ne pas trouver ma place socialement.

Evidemment, ce sentiment s'est renforcé à l'adoslescence. En plus,on m'y a "aidée" : j'ai été rejetée à l'école et même humiliée pour plusieurs raisons; je l'ai vécu comme du harcèlement, et pour faire un bon mot "la solitude est devenue ma seule compagne".

Enfin un peu avant mes 30 ans, j'ai déclaré suite à un choc émotionnel une maladie chronique, un "handicap invisible" entraînant pour résumer douleurs et fatigue, dont j'ai moi-même fait plusieurs années après le diagnostic (le corps médical, examens négatifs à l'appui, me renvoyant à du stress et à tout ce que j'ai décrit plus tôt). Je me alors suis tournée vers le développement personnel et les médecines alternatives holistiques. Cela m'aide beaucoup à me comprendre, à me sentir mieux dans ma tête et dans mon corps. Enfin, en 2019, ces techniques m'ont été d'un grand secours lors d'une autre longue période de maladie qui m'a obligée à faire une pause.

Je n'ai pas  ces outils lorsque tu étais plus jeune et plus tard le long de ton parcours.

À chaque fois, ce sont ces potentiels et ces épreuves qui m'ont sensibilisée à toutes les différences, aux handicaps invisibles, ont renforcé mon empathie, et m'ont permis de réfléchir à qui j'étais et à ce que je voulais vraiment pour ma vie et dans ma profession. Ils me transforment, me font évoluer, continuellement, et j'essaie d'en faire une force.

Je rajouterai quelques part le fait que tu aurais aimé toi-

C’est pourquoi, ne les trouvant pas, tu as décidé de les crée

J’ai créé Dyscours en 2016 avec l'envie d'enseigner et transmettre AUTREMENT, de façon plus respectueuse de l'individu dans son ensemble, de façon plus ludique.

Pour étendre mes compétences à la dyspraxie, j'ai obtenu l'année suivante une Certification en Pédagogie Informatique pour Dys (MesDysDoigts).

En 2021, riche de toutes ces expériences j'ai mis au point ou affiné des méthodes et rassemblé toutes mes compétences et mes valeurs en créant des concepts UNIQUES pour aider les gens à ma façon. Parce que moi-même j'aurais tellement aimé avoir ces outils tant pédagogiques que bien-être bien plus tôt en tant qu'enfant, étudiante ou jeune adulte. J'aurais pu plus tôt aller mieux et plus loin sans doute, mais pas de regrets, c'est ce qui fait de moi ce que je suis aujourd'hui et qui me permet de participer, telle le petit colibri dans la fable, à la création d'un nouveau monde 

En conclusion, vous savez pourquoi je propose de nombreuses prestations en lien avec le scolaire, le parcours professionnel, la créativité, le bien-être et les valeurs que voudrais partager.

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